Publié dans Politique

Missions à l’étranger - Le Gouvernement supprime les indemnités des ministres

Publié le mardi, 18 février 2025

Dans une déclaration publiée hier soir, le Gouvernement a pris position contre la diffusion de fausses informations, notamment celles concernant l’augmentation des indemnités perçues par les membres de son cabinet. Face à une rumeur persistante et véhiculée sur les réseaux sociaux, notamment via un post publié par un activiste sur Facebook, l'exécutif a tenu à clarifier la situation.

Le texte en question mentionnait un décret daté du 4 février 2025, prétendant instaurer une augmentation des indemnités des ministres. Pourtant, selon le Gouvernement, cette information est purement erronée. Loin d’avoir procédé à une hausse, le décret précité supprime en réalité les indemnités attribuées lors de leurs missions à l'étranger. Une précision qui sonne comme un coup de semonce pour les partisans de la théorie du complot. 

Le ministère de l’Economie et des Finances a été clair, selon le communiqué. En effet, il n’y a eu aucune augmentation de ces indemnités depuis 2018. Une précision importante dans un climat où l’opinion publique, souvent avide de scandales, semble avoir pris l’habitude de voir la main de l'Etat là où il n'y en a pas. Le décret du 4 février 2025, loin de s’ajouter à une liste d’avantages pour les membres du Gouvernement, vise au contraire à restreindre ces bénéfices en supprimant les indemnités liées aux déplacements à l’étranger. Ce changement, selon le Gouvernement, se traduit par une diminution globale du montant des indemnités perçues par les ministres. Cette mesure vise, de visu, à renforcer la rigueur budgétaire et l'exemplarité de l’administration.

Dans un contexte où les informations peuvent se propager à une vitesse vertigineuse sur les réseaux sociaux, le Gouvernement dénonce fermement la diffusion de ces fausses nouvelles, qualifiées de « troubles à l’ordre public ». Il souligne que cette situation impose des réponses fermes face à la désinformation. « La propagation de ces informations erronées trouble l’opinion publique », indique la déclaration du Gouvernement, avant de préciser qu’il prend des mesures pour contrer cette tendance.

Recueillis par L.A.

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff